« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » Hébreux 11.1
C’est en marchant par la foi que notre vie de croyant prend tout son sens.
Marcher par la foi veut dire s’attendre à Dieu en toutes choses.
C’est avec foi que nous avons encore distribué la parole de Dieu dans un parc de Tel-Aviv.
Pendant notre réunion quotidienne à la chapelle de l’Institut nous avons eu à cœur de prier pour les immigrants qui habitent au sud de Tel-Aviv.
Ce jour-là, le parc n’était pas très fréquenté, mais nous avons tout de même eu de nombreux contacts sérieux. Une conversation animée avec un musulman d’un côté, une discussion avec un juif religieux d’un autre côté, et des questions de la part de passants de divers horizons.
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Certaines personnes présentes provenaient d’Érythrée. Nous avons pu leur offrir des Bibles dans leur langue. La plupart les ont acceptés avec gratitude, étonnés de voir que nous avions des Bibles en érythréen. Ils étaient aussi touchés de la recevoir gratuitement, touchés de voir que nous nous intéressions à eux. Nous avons eu de bons échanges par rapport à la foi, et nous leur avons demandé s’ils avaient besoin de prière.
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La situation de beaucoup d’immigrants est extrêmement difficile, car ils sont loin de leur famille, sans hébergement ou travail permanent.
Beaucoup sont passés par des moments tragiques pour sortir de leur pays et certains se réfugient finalement dans l’alcool ou la drogue.
Quelques-uns de ceux qui ont reçu la parole de Dieu ont manifesté leur reconnaissance de se trouver en Israël et de savoir que Dieu pouvait agir dans leur vie.
Cela a été un grand privilège de pouvoir écouter leur histoire, leur parcours et de leur témoigner de notre foi.
La Foi en hébreu « Emouna », la confiance en Dieu, est la clé de la réussite de notre vie. La foi et la prière et permettent le miracle.
On parle souvent de la foi « Emouna » en considérant celle-ci comme une aide pour surmonter les difficultés de la vie. Et il est vrai que celui qui a la foi arrivera plus facilement à gérer les problèmes que celui qui n’en a pas. Mais la foi n’est pas seulement une aide pour surmonter les difficultés. Elle permet de créer les évènements, au lieu de simplement les subir.
La foi produit de bonnes œuvres. C’est ainsi que Gino Bartali a, à cause de sa foi, sauvé de nombreux Juifs pendant la guerre. C’est en hommage à ce jeune Italien que le tour d’Italie 2018 a commencé à Jérusalem.
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Quand nous pensons à ce célèbre Toscan qu’est Bartali, nous nous rappelons d’abord son impressionnant palmarès. Figure incontournable du cyclisme du XXe siècle, il remporte en effet deux victoires du Tour de France, trois du Tour d’Italie, quatre sur Milan-San Remo et trois du Tour de Lombardie. Un homme qui a marqué son pays autant pour ses prouesses sportives que pour son engagement contre le fascisme.
« Le bien que l’on fait, on ne le dit pas ! »
1943 : l’Allemagne nazie envahit le nord de l’Italie, zone dans laquelle vit la majorité des Juifs. La situation devient très vite délicate pour ces derniers. Déportés, massacrés, les Juifs sont persécutés par les autorités fascistes et les unités SS.
Prétextant une volonté farouche de s’entraîner ardemment, Gino Bartali parcourt alors des centaines de kilomètres, avec toujours pour destination Viareggio, Gênes ou la ville d’Assise. Admiratives de ce sportif renommé, les milices fascistes ou nazies qui le voient passer ne réagissent pas, le laissant se déplacer sur les routes italiennes. Tout comme la propre famille de Gino Bartali, les fascistes ignoraient les véritables objectifs et enjeux de ces « entraînements ». Personne ne se doutait en effet que Gino transportait dans la selle ou dans le cadre de son vélo de fausses cartes d’identité. Il délivrait ces documents aux familles juives des villes où il se rendait régulièrement afin de les aider à s’enfuir vers le sud de l’Italie. Il contribua ainsi à la couverture et à l’évasion de plus de huit cent Juifs italiens.
Gino le Pieux
Surnom obtenu lors du Tour de France de 1937, Gino Bartali le tenait de sa grande ferveur chrétienne. Il montrait durant cette compétition une dévotion et un amour pour sa foi en Christ. Son zèle ne laissait personne indifférent : il priait Dieu même sur la ligne de départ.
Il n’a jamais cherché à cacher sa haine du fascisme. Gino Bartali va alors travailler conjointement avec le rabbin Nathan Cassuto et l’archevêque de Florence, le cardinal Elia Dalla Costa. Ces deux grands hommes de foi dirigeaient à cette époque un réseau de résistance dont peu de personnes avaient la connaissance. L’aide de Bartali permettra ainsi un sauvetage juif régulier et de grande envergure. En 2013, soit 13 ans après son décès, Bartali recevra le titre de « Juste parmi les nations » au mémorial du Yad Vashem aux côtés des autres Justes. C’est la plus haute distinction octroyée par l’État d’Israël envers des civils, distinction qu’il recevra au même titre que la nationalité israélienne.
Et aujourd’hui ?
L’Italie, désireuse de remettre ce grand homme à l’honneur, organise le départ du Tour d’Italie 2018 à Jérusalem devant les vieilles murailles de la Ville Sainte, terre du peuple qu’il a si vivement défendu et secouru avec une grande humilité. Sa discrétion n’a eu d’égal que son altruisme, et c’est pourquoi Bartali restera à jamais gravé non seulement dans l’histoire du cyclisme, mais également dans celle de l’humanité.
Aurélie Mele-Lanet
Étudiante IFTJ Jérusalem
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Nous avons besoin d’espérance alors que le monde se déchire et que cela se cristallise sur Jérusalem, Yeroushalaïm, ville de la paix, mais lieu d’enjeu et de combats.
Une période tumultueuse pour Israël avec Jérusalem dans l’œil du cyclone : le jour de Jérusalem, les célébrations de la réunification de la ville qui débordent souvent en violence, l’inauguration de l’ambassade américaine, le jour de la « Nakba », commémoration annuelle palestinienne de ce qu’ils considèrent être la « catastrophe » causée par la création de l’état d’Israël il y a 70 ans, une ville éternellement tumultueuse.
Mais notre foi et notre espérance sont dans le Messie, lui seul capable d’apporter la véritable paix.
Et nous avons eu l’opportunité de pouvoir élever son nom à Césarée lors de la venue du groupe « Bethel ».
Comme l’année dernière, nous avons été conviés par Sar-El tours afin d’aider à l’organisation. Nous nous sommes donc à nouveau retrouvés dans ce magnifique amphithéâtre en plein air, face à la mer, dans la ville même d’où est parti l’Évangile vers les nations (en effet, comme on le voit en Actes 10, c’est à Césarée que Pierre rencontra Corneille, c’est aussi là que Paul a pu témoigner avant de partir pour Rome en Actes 24).
Cette année, c’est le groupe Béthel qui est venu mener la louange, accompagné par un pasteur de Singapour, lui-même accompagné par beaucoup de membres de son église. Ces derniers semblaient très zélés. D’ailleurs en voyant que l’un de nous boitait à cause d’une blessure (une douleur à la cheville), ils sont venus prier pour lui et il a été guéri instantanément !
Le concert a débuté. Nous étions placés en hauteur dans les gradins et avions donc une place privilégiée pour assister à un splendide coucher de soleil sur la Méditerranée. Après un très beau temps de louange, le pasteur a prêché en rappelant combien il était important de lire la Bible afin que Dieu nous parle, et de nous abandonner complètement à lui afin qu’il puisse agir à travers nous.
Après cela, le groupe Béthel est revenu pour finir ce temps dans la louange. Ce fut vraiment un temps béni. Même s’il n’est pas toujours facile d’être en Israël, nous sommes aussi conscients que c’est un privilège d’y être pour le servir ou recevoir une formation. Nous voulons donc rendre grâce à Dieu qui nous permet de vivre toutes ces choses ensemble.
Benjamin, étudiant ITFJ
La foi « Emouna » en l’existence d’un Créateur influe sur tout le déroulement de notre vie.
C’est ainsi qu’il faut comprendre les termes du prophète et le juste vivra par la foi « Emouna » (habaquq 4)
C’est à dire qu’il est exigé de nous une foi vivante, une vie de foi
J et ML Elbaz
Jérusalem
Je suis envahi pas une profonde émotion en lisant ces lignes. Puisse Dieu dans sa grâce immense, me permettre de participer à cette aventure. Dieu bénisse IFTJ